"cimetière spatial"

installation sonore, 5mn55, 2022 

"cimetière spatial" est une installation sonore imaginée dans le cadre de l'exposition Cosmopolitiques organisée par le collectif Polynome à Marseille en avril 2022.

En 1957, la chienne Laïka est le premier être vivant à avoir été mis en orbite autour de la Terre. Cette installation s’inspire de son histoire et de celles des autres animaux décédés dans l’espace pour construire un hommage, un moment de recueillement, un monument funèbre à ces êtres jamais revenus. Laïka, les singes Albert I et Albert II, les araignées Arabella et Anita... nombreux·ses sont celles et ceux qui ont péri lors de missions de recherche sur les effets de l’espace sur le vivant. Sans elles et eux, l’exploration spatiale humaine n’aurait probablement pas eu lieu.
Cette installation nous invite à réfléchir aux relations entre humains et non-humains, aux exploitations passées et aux possibilités d’empathie et de partage qui s’ouvrent à nous.

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Un projet développé avec le soutien du collectif Polynome.
Mixage par Boris Gobin.
Prix de la Création sonore format court au festival International du Film d'Environnement (Toulouse).

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Space Graveyard - Sound installation produced for the exhibition “Cosmopolitiques”, 5’55’’, 2022
In 1957, the dog Laïka was the first living being to travel into space. The sound installation by Juliette Chartier is inspired by her story and those of all the other animals who were sacrificed in the name of space exploration and “progress”. Cimetière spatial (Space Graveyard) is a funerary monument for Laïka, the monkeys Albert I and Albert II, the spiders Arabella and Anita, without whom human space travel wouldn’t have been possible. In a time for contemplation, we are invited to reflect on the relations between humans and non-humans, on previous exploitations and on possible future ways of
developing empathy.

1st prize short-format sound design at the International Environmental Film Festival (Toulouse)